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Février 2012 ; Prisma Presse devient Prisma Media. Un changement de nom qui vise à traduire l’intérêt d’un puissant groupe de presse magazine pour le web. Dès lors, Prisma Media s’attèle à développer sa presse web ; à faire du digital un pilier essentiel de son développement. Déjà propriétaire d’un portefeuille de 26 titres (parmi lesquels on compte Femme Actuelle, premier magazine féminin de France, Geo, Capital, Télé Loisir, ou Prima), Prisma Media s’impose avec près de 20 sites.

Une stratégie qui s’avère payante : le groupe réalise 445 millions d’euros de chiffre d’affaire en 2013, touche près d’un français sur deux et assoit une audience quotidienne d’1.4 millions de vues, d’après les données médiamétrie de juillet 2014. Dans le même temps, la presse papier accuse une chute de la vente au numéro. Plusieurs titres, pourtant prestigieux, peinent à vendre. Le Monde, Libération, Le Figaro… En 2013, les ventes de la PQN reculent d’environ 7%, en kiosque, d’après l’Office de Justification de la Diffusion.

Bientôt, le web devrait être à même de soutenir financièrement une presse papier jugée sur le déclin par Challenges. C’est un média en progrès, à l’inverse de la presse imprimée. Entre 2013 et 2014, l’OJD dénombre 9.9 milliards de visites de site de presse grand public et 3.6 milliards de visites des applications du même type de presse. Concrètement, cela représente une hausse de 14% et de 60% de la fréquentation, par rapport à la période précédente.

Il n’y a pas de presse internet ?

Ce qui fait la force du web, c’est son omniprésence. Il est ancré tout autour de nous. Ordinateurs, tablettes, téléphones mobiles et même montres, les objets connectés se multiplient et avec eux les accès à internet. À mesure qu’ils prennent de l’importance dans notre quotidien, ils représentent aussi une nouvelle façon de s’informer. Un nouveau canal de diffusion de la presse. Au vu de l’utilisation quasi-permanente qu’en font les gens, il apparaît logique qu’il puisse supplanter la presse papier. C’est ce côté très « familier » du web qui m’a poussé à m’y spécialiser. En vérité, je connaissais mieux l’univers du web que celui des journaux imprimés : c’est naturellement et sans véritablement le remarquer que je me suis dirigé vers le digital.

tous les travaux que l’on m’a confiés en tant que journaliste web se sont avérés complémentaires. Mon premier stage (au sein du groupe EDH) m’a offert d’aborder la communication sur internet. Au cours du deuxième stage (chez Atlantico.fr), j’ai côtoyé une nouvelle façon d’envisager le journalisme web et travaillé mes qualités rédactionnelles. Enfin, lors de ma dernière expérience (dans la rédaction de Prima.fr), j’ai été sensibilisé aux notions de référencement. Chacun de ces passages dans le monde professionnel m’a convaincu de l’importance du web pour la presse. Mon attrait pour cette facette du métier n’a cessé de croître. Internet, c’est la liberté de faire de l’écrit, du son et de l’image. Aux yeux de Charlotte Cabaton, rédactrice-en-chef d’Atlantico.fr, « il n’y a pas de presse internet » et à ceux d’Olivier Galzi, présentateur i>Télé, « il n’y a pas de web-reporter, juste des reporters ». Pour ma part, je rejoins Olivier Galzi sur un point : la presse web, c’est avant tout la presse. Cependant, comme j’ai pu le constater au cours de l’apprentissage dispensé par l’EFJ et de mes expériences professionnelles ; la presse web comporte ses propres spécificités. Et presse internet ne signifie pas presse au rabais.